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samedi 6 mars 2021

Histoire d'une vocation

 

K. Gérard à la grotte

            Je réponds au nom de KIENDREBEOGO Gérard. Je suis le benjamin d’une famille monogame. Mon père se nomme M. KIENDREBEEOGO Michel et ma mère Mme KIENDREBEOGO Marie Julienne née KIEMTORE. Je suis issu d’une famille composée de 11 enfants dont 08 filles et 03 garçons. Je suis de la paroisse notre Dame de la Miséricorde du diocèse de Koudougou.

            En ce qui concerne l’histoire de ma vocation, je peux dire qu’elle a commencée quand j’étais à l’école primaire. J’avais l’habitude d’écouter les messes à la radio, surtout celles animées en français. Au début je voulais devenir comme celui qui disait la messe. Dieu faisant bien les choses, à la fin d’une célébration Eucharistique le catéchiste avait invité ceux qui étaient en classe de CM2 et qui désiraient aller au petit séminaire de passer donner leurs noms. Cette annonce fut un stimulus pour ma vocation. Alors j’ai informé mes parents que j’irai m’inscrire pour le concours d’entrer au petit séminaire. Les parents n’ont pas trouvé d’inconvénient. J’ai invité mon ami de venir pour que nous allions nous inscrire. J’ai reçu une réponse défavorable de sa part. Finalement j’ai fait un retard et je suis allé  trouver que la liste était déjà partie. Découragé, j’avais voulu mettre fin à cette question de vocation sans dire quoi que ce soit à  mes parents. Cependant mes parents attendaient sans doute un compte rendu. Mais comme je ne disais rien mon papa me posa la question à propos : « N’es-tu pas allé t’inscrire à la vocation ? » C’était là maintenant que je lui ai dit tout ce qui s’est passé. Alors il m’a proposé de prendre part aux activités du groupe des vocations. En son temps j’avais commencé à perdre le désir. C’est pourquoi j’ai répliqué à mon père que quand je serai en classe de 3ème, j’irai m’inscrire. Après cela une de mes grandes sœurs m’avait demandé : « Quel mouvement d’action catholique adhères-tu ? » J’avais fait les mouvement JEC, CV-AV et la chorale francophone. Aussitôt rentré, aussitôt sorti car ces groupes ne m’enchantaient pas. Puisque je n’étais plus dans un mouvement, je n’ai rien dit. La question de ma grande sœur à éveiller le désir de ma vocation. C’est ce qui m’a amené à repartir m’inscrire en Août 2012. Dès lors j’ai cheminé dans le groupe des vocandi ou j’ai été trésorier de 2014-2016 et vice responsable de 2016-2018. J’ai eu le BAC en 2017. Avant l’examen du baccalauréat j’ai adressé une demande à mon Evêque, pour entrer au grand séminaire en vue du ministère sacerdotal. Mon évêque a accepté ladite demande.         

C’est ainsi que j’ai été à saint Iréné pour l’année spiritualité durant l’année 2017-2018.  Après tout, me voici au grand séminaire saint Pierre/saint Paul de Kossoghin non seulement pour le cycle de la philosophie, mais aussi pour la suite de mon discernement vocationnel. Au demeurant, j’avoue que tout n’est pas rose dans mon discernement. Cependant je suis fier d’être au grand séminaire et je demande au seigneur d’accomplir sa volonté dans ma vie.

 

 

 

                                                                        KIENDREBEOGO Gérard, Philo III     

vendredi 13 novembre 2020

Abbé Bernard Frédéric COMPAORE
                

Bonjour monsieur l’abbé, pouvez-vous vous présenter à l’ensemble de nos lecteurs ?

Merci à vous je suis l’abbé Bernard Frédéric COMPAORE, prêtre diocésain du diocèse de Koudougou. J’ai été ordonné prêtre le 29/12/1984 à Kokolgo. Depuis septembre 2020 je suis nommé comme formateur au grand séminaire saint Pierre Saint Paul de Kossoghin.

 

Eu égard à votre présentation, nous constatons que vous êtes nouveau dans la cité de l’espérance. Quelles sont vos impressions après un mois passé dans cette maison ?

Oui, je suis « nouveau » dans cette belle cité de l’espérance, et je vis la réalité de l’Eglise famille, car j’ai été bien accueilli par le recteur, les formateurs, les étudiants, le personnel du grand séminaire.

J’ai fréquenté l’inter-séminaire (1974-1976) qui es aujourd’hui le grand séminaire Saint Pierre-Saint Paul où je suis revenu pour être formateur, alors je rends grâce à Dieu.

Je suis en admiration devant toute l’organisation mise en place en vue de la formation des futurs prêtres et le sérieux que chacun y met pour l’atteinte de l’objectif qui est la sainteté.

J’ai senti que le décès de l’abbé Justin SAWADOGO, formateur a affecté les uns et les autres, je saisi l’occasion pour nous présenter nos condoléances pleines d’espérance au Christ vainqueur de la mort.

 

En tant que prêtre, formateur au grand séminaire Saint Pierre-Saint Paul, pouvez-vous nous partager vos attentes vis- à- vis des futurs prêtres ?

Mes quelques attentes vis-à-vis des futurs prêtres :

-le vrai discernement de la vocation

-Le respect du règlement intérieur du séminaire

-l’accent doit être mis à la formation humaine intégrale

-la joie de vivre ensemble en frères

J’attends des étudiants que chacun vive les exigences de son baptême et sois attentif aux appels de l’Esprit Saint.

 

Quel est votre souhait pour cette année de mission ?

Je souhaite que nous mettions en pratique le thème de l’année académique : « En Jésus-Christ, source d’eau vive, soyons missionnaires »

 

Entretien réalisé par René KABORE, Philo III